Présentée par musique Canada, la cérémonie annuelle revient au Studio Bell, site du Centre national de la musique, le 18 mai
CALGARY – L’Académie canadienne des arts et des sciences de l’enregistrement (CARAS) a annoncé ce soir, lors de la Soirée des Prix JUNO 2023, le retour de la prestigieuse cérémonie d’intronisation du Panthéon de la musique canadienne présentée par Music Canada, qui a été mise sur pause pendant la pandémie de COVID-19. La célèbre chanteuse canadienne-française Diane Dufresne, le pianiste de jazz chevronné, le Dr Oliver Jones, la supervedette de la musique country Terri Clark et la légende du rock Trooper seront tous honorés pour leur contribution exceptionnelle à l’histoire de la musique canadienne, en direct et en personne, le 18 mai 2023 au Studio Bell, site du Centre national de la musique (CNM) à Calgary, en Alberta. Les billets seront en vente à compter du 18 avril à la billetterie du CNM.
La cérémonie du printemps fait suite à l’intronisation explosive du groupe rock albertain Nickelback au Panthéon de la musique canadienne, présentée par le Groupe Banque TD, qui a eu lieu ce soir lors de la remise des Prix JUNO 2023. La célébration comprenait une prestation en direct de certains des titres rock les plus emblématiques du groupe, notamment « Rockstar », « How You Remind Me » et « Animals », devant un public de plus de 10 000 mélomanes.
Le Panthéon de la musique canadienne a été établi par la CARAS en 1978 afin de rendre hommage aux artistes qui ont eu un impact remarquable sur la musique canadienne, tant au niveau national qu’international. Diane Dufresne, le Dr Oliver Jones, Terri Clark et Trooper figureront dorénavant parmi les talents les plus acclamés de la musique canadienne, aux côtés d’Alanis Morrisette, Buffy Sainte-Marie, Barenaked Ladies, Deborah Cox, Jann Arden, Joni Mitchell, k.d. lang, Leonard Cohen, Neil Young, Oscar Peterson, RUSH, The Guess Who, The Tragically Hip, Sarah McLachlan et Shania Twain.
« Le Canada est le berceau d’une multitude d’artistes talentueux, appartenant à une riche gamme de genres et provenant des quatre coins du pays. La CARAS s’efforce de soutenir les artistes à chaque étape de leur carrière. Le Panthéon de la musique canadienne est l’occasion de mettre en lumière ceux qui ont contribué à notre héritage musical », a déclaré Allan Reid, président-directeur général, CARAS, Les Prix JUNO et MusiCounts.
« C’est un honneur pour moi de participer à la cérémonie d’intronisation de cette année, au cours de laquelle nous rendons hommage à des musiciens estimés qui ont contribué à mettre la musique canadienne sur la carte », a déclaré Patrick Rogers, directeur général de Music Canada. « Nous avons hâte que les futurs créateurs et les amateurs de musique s’émerveillent de l’héritage que l’on doit aux artistes célébrés ce printemps. »
« Les histoires de la musique canadienne sont remarquables et la cérémonie de mai est l’occasion de les célébrer », a déclaré Andrew Mosker, président-directeur général, Centre national de la musique. « Ce n’est pas tous les jours que nous sommes en mesure de rassembler la communauté musicale de tout le pays, c’est pourquoi nous sommes si fiers d’accueillir cet événement important. »
Crédit photo : Patrick Ibanez
L’histoire haute en couleur de Diane Dufresne en tant que chanteuse canadienne-française débute il y a plus de six décennies; elle deviendra la première membre du Panthéon de la musique canadienne à se produire entièrement en français. La chanteuse, compositrice, peintre et artiste de scène naîtnait et grandit à Montréal. Elle part pour Paris au début des années 1960, où elle se lance dans l’étude du chant et de l’art dramatique, tout juste âgée de 18 ans. De retour au Canada, Diane Dufresne continue à repousser les limites de la création, se produisant dans des cabarets, prêtant sa voix à des refrains publicitaires et à de multiples musiques de film. Connue pour son style excentrique et sa présence envoûtanteenvoutante, elle devient célèbre en tant que chanteuse dans les années 1970 après son premier projet Tiens toé ben, j’arrive. Au cours de sa longue carrière, loin de se borner à son rôle de musicienne, elle explore également le théâtre, en jouant dans la comédie musicale Starmania et dans le conte musical Émilie Jolie. Elle donne par ailleurs de multiples concerts symphoniques au Québec, en Europe et au Japon, les plus récents ayant eu lieu en 2018 au Québec et à la Salle Pleyel à Paris. Diane Dufresne lance 12 albums studio et cinq enregistrements de concerts musicaux entre 1972 et 2018. L’un de ses plus grands succès est la chanson à succès J’ai rencontré l’homme de ma vie, qui se vend initialement à plus de 200 000 exemplaires au Québec et en France en 1972.
Diane Dufresne compte parmi les premiers interprètes francophones à chanter « l’accent québécois » grâce à une collaboration fructueuse avec le célèbre parolier et membre du Panthéon de la musique canadienne Luc Plamondon. Elle est également reconnue pour ses costumes extravagants, ses mises en scène et ses spectacles interactifs, comme le spectacle « Magie Rose » au stade olympique de Montréal en 1984, où elle rassemble plus de 57 000 personnes toutes vêtues de rose.
Louée pour son talent artistique dans le monde entier, Diane Dufresne effectue des tournées partout sur la planète. Au fil des ans, elle s’est constitué un public fidèle à travers le Canada et notamment en France. Son palmarès comprend le Prix du Gouverneur général pour les arts de la scène, le titre de Chevalier de l’Ordre national du Québec, l’Ordre de la Légion d’honneur en France, le titre de Commandeur des Arts et des Lettres en France, le Prix Denise-Pelletier (Québec) et même une galerie d’art à Repentigny, au Québec, qui porte son nom, le Centre d’art Diane-Dufresne. Aujourd’hui, Diane Dufresne continue de chanter et de se produire, et une tournée est prévue pour la fin de l’année au Québec.
Crédit photo : Pierre Arsenault
Du haut de ses cinq ans, le Dr Oliver Jones, né à Montréal, fait ses débuts en tant que pianiste dans les années 1930. Enfant prodige, il se produit pour la première fois dans une boîte de nuit à l’âge de neuf ans. Depuis lors, ce musicien de jazz de renommée mondiale, 11 fois finaliste aux prix JUNO, a reçu de nombreuses récompenses au cours de ses 77 ans de carrière. Au milieu des années soixante, Dr Jones accepte le poste de directeur musical d’un orchestre Calypso, qui l’amène à Porto Rico. À son retour en 1980, il décide de poursuivre sa carrière de pianiste de jazz.
Avec 25 albums à son actif, il a fait le tour du monde en jouant pour des publics aux États-Unis, en Europe, en Nouvelle-Zélande, en Australie, en Suisse, au Japon, en Chine et en Afrique. Sa tournée au Nigeria fait l’objet du documentaire en 1990, Oliver Jones en Afrique, réalisé par l’Office national du film du Canada. Après avoir joué dans de grands festivals et concerts de jazz aux côtés d’orchestres réputés, le Dr Jones a été reconnu pour son travail dans le monde entier. Il est membre de l’Ordre du Canada et de l’Ordre du Québec et a reçu le Prix du Gouverneur général pour les arts de la scène, le Prix Martin Luther King Jr, le Prix Oscar Peterson, le prix d’honneur spécial pour l’ensemble de son œuvre de la SOCAN, de multiples Félix et deux prix JUNO. Il est titulaire de six doctorats.
Le Dr Jones laisse derrière lui l’héritage d’une personne qui a ouvert la voie à la communauté de la musique noire au Canada. Parallèlement à ses contributions musicales, le Dr Jones enseigne à l’Université Laurentienne et à l’Université McGill à la fin des années quatre-vingt et dans les années quatre-vingt-dix. Un timbre officiel est créé à son effigie dans le cadre de l’hommage rendu par Postes Canada à l’histoire des Noirs en 2013. Les adeptes de la vedette canadienne du jazz peuvent se pencher sur ses réalisations et son impérissable carrière dans son documentaire Oliver Jones Mind Hands Heart, dont la première a eu lieu au Festival international du film black de Montréal en 2017. Après avoir annoncé sa retraite en 2016, le Dr Jones donne un dernier concert d’adieu à la Barbade, dans les Caraïbes, d’où ses parents étaient originaires.
Crédit photo : Ryan Nolan
Depuis ses humbles débuts, où elle jouait pour des pourboires dans le légendaire bar honky-tonk Orchid Lounge de Nashville, jusqu’à sa consécration – elle est la seule Canadienne membre du Grand Ole Opry – Terri Clark, de Medicine Hat, a assuré sa place dans les livres d’histoire de la musique country. La lauréate de plusieurs prix JUNO a vendu plus de 5 millions d’albums, trois albums certifiés Platine par la RIAA et deux albums certifiés Or par la RIAA, des albums canadiens certifiés Or, Platine, Double Platine et Triple Platine; elle a sorti treize singles classés dans le Top 10, dont six numéros 1 au Canada et aux États-Unis; elle compte par ailleurs à son actif 19 prix CCMA, une intronisation en 2018 au Panthéon de la musique country canadienne; elle a aussi été à de multiples reprises finaliste pour des prix de la chanteuse de l’année décernés par l’ACM et la CMA.
Terri Clark a interprété ses succès tels que « Better Things To Do », « Poor Poor Pitiful Me », « Girls Lie Too », « Northern Girl » et « I Just Wanna Be Mad » à guichets fermés des deux côtés de la frontière, en tête d’affiche de ses propres spectacles et en tournée avec de grosses pointures telles que George Straight, Toby Keith, Brooks & Dunn et Brad Paisley. Terri Clark a également eu l’occasion de collaborer avec certains des plus grands et des plus légendaires noms de la musique, notamment Jann Arden, Dierks Bentley, Emmylou Harris, Alison Krauss, Reba McEntire, Johnny Reid, Dallas Smith et Tanya Tucker.
Ce printemps, Terri Clark reprendra la route avec Reba McEntire, continuant à captiver le public sur les scènes emblématiques du Madison Square Garden, du Hollywood Bowl et bien d’autres encore. Par ailleurs, Terri Clark anime l’émission de radio Country Gold with Terri Clark, distribuée internationalement et finaliste de prix de la CMA et de l’ACM, que vous pouvez écouter sur les ondes de la radio partout aux États-Unis et au Canada.
Crédit photo : Heather Uhl
Formé à Vancouver, en Colombie-Britannique, le légendaire groupe de rock canadien Trooper, connu pour ses grands succès comme « Two for the Show » et « We’re here for a Good Time (Not A long Time) », est fondé par Ra McGuire et Brian Smith dans les années 1970. Après 10 albums studio et des concerts à guichets fermés partout au Canada, le groupe s’est vu décerner divers prix Platine et Or, et leur album le plus populaire Hot Shots, platine à six reprises, est toujours l’un des CD les plus vendus par Universal Music Canada.
Les lauréats du prix Groupe de l’année bénéficient toujours d’un grand soutien partout au Canada, et leurs tubes continuent de résonner fréquemment sur les ondes. Le groupe a célébré plus de 40 anniversaires, leur chanson rock classique « Raise A Little Hell », vénérée dans le monde entier et sortie à la fin des années 1970, a été l’une des chansons les plus populaires du Billboard Hot 100; on l’entend souvent dans les arènes sportives, au cinéma et à la télévision.
Bien que les deux membres fondateurs aient pris leur retraite, Trooper continue de donner des concerts à guichets fermés dans tout le pays.
Un nombre limité de billets pour la cérémonie d’intronisation au Panthéon de la musique canadienne seront en vente à la billetterie du CMN à partir du 18 avril.
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Site Web du Panthéon de la musique canadienne : http://canadianmusichalloffame.ca
Site Web de CBC Music : www.cbcmusic.ca/junos
Site Web de Diane Dufresne : https://www.dianedufresne.com/
Site Web des Prix JUNO : www.junoawards.ca
Site Web de Music Canada : https://musiccanada.com/
Site de MusiCounts : https://www.musicounts.ca/
Site Web d’Oliver Jones :
Studio Bell, site Web du Centre national de la musique : www.studiobell.ca/
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À propos de la CARAS
L’Académie canadienne des arts et des sciences de l’enregistrement (CARAS) est un organisme à but non lucratif créé pour préserver et consolider l’industrie de la musique canadienne et pour élever les standards artistiques et professionnels. Le mandat de la CARAS repose sur quatre piliers : Éduquer par l’entremise des programmes et initiatives de MusiCounts, notre organisme de bienfaisance voué à l’enseignement de la musique au Canada; former des artistes émergents au moyen de programmes de mentorat et de perfectionnement; célébrer les artistes canadiens par le biais des prix JUNO et de promotions échelonnées tout au long de l’année; et honorer les icônes de la musique en les intronisant au Panthéon de la musique canadienne. La 53e Soirée des Prix JUNO sera retransmise en direct du Scotiabank Centre de Halifax le dimanche 24 mars 2024. Pour obtenir plus d’information sur les Prix JUNO et sur l’Académie canadienne des arts et des sciences de l’enregistrement (CARAS), visitez le www.junoawards.ca.
À propos de Music Canada
Music Canada est une organisation commerciale à but non lucratif qui représente les principales maisons de disques au Canada : Sony Music Entertainment Canada, Universal Music Canada et Warner Music Canada. En outre, Music Canada travaille avec de grandes maisons de disques et avec certains principaux distributeurs de disques indépendants, des studios d’enregistrement, des salles de concert, des promoteurs de concerts, des gérants et des artistes pour promouvoir et développer le secteur de la musique.
À propos du Centre national de la musique
Le Centre national de musique (CNM), qui a pour mission d’amplifier l’amour, le partage et la compréhension de la musique, préserve et célèbre l’histoire de la musique du Canada dans sa maison au Studio Bell, au cœur du quartier East Village de Mohkinstsis (Calgary), sur le territoire du Traité no 7. Le CNM est la maison de quatre panthéons musicaux canadiens : le Panthéon de la musique canadienne, le Panthéon de la musique country canadienne, le Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens et le Cercle de la renommée de la musique québécoise de l’ADISQ. Abritant instruments de musique, artefacts et articles commémoratifs, la collection du CNM couvre 450 ans d’histoire et d’innovation musicale. Un organisme caritatif enregistré qui met de l’avant des programmes comprenant notamment des expositions, du développement artistique, des concerts et de l’éducation, le CNM se veut une source d’inspiration pour les nouvelles générations de mélomanes. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les activités offertes sur le site CNM, visitez le site studiobell.ca. Pour vivre l’expérience du CNM en ligne, qui comprend des vidéos à la demande de prestations musicales et de grands moments de la musique canadienne, de même que du contenu éducatif très divertissant, visitez le site amplify.nmc.ca.
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